V.I.T.R.I.Ø.L.
de Arnaud Pelletier

Elle s'appelait Vanessa. C'est sa mort, l'histoire d'un être qui meurt, ce récit. Vous l'aimiez. Vous voyez encore son mourir sur le front de l'aube. Elle vous manque. Vous voulez la retrouver. Il faut écrire un livre. Sur le sexe, sur l'amour, sur la mort, sur le texte, sur le sacré. Ça a donc la forme d'un diamant à cinq faces, parfaitement noir. Ça s'appelle V.I.T.R.I.Ø.L., c'est votre premier requiem, c'est ce livre.

V.I.T.R.I.Ø.L. est le premier livre d’Arnaud Pelletier : un récit fiévreux, aux frontières du délire, où l’on sent que l’auteur n’eut d’autre choix que l’écriture ou la mort. Le rejeton brut, honteux et inavouable de Lovecraft et Bataille. Ce dernier s’interrogeait en avant-propos du Bleu du ciel : « Comment nous attarder à des livres auxquels, sensiblement, l'auteur n'a pas été contraint ? ». Assurément, V.I.T.R.I.Ø.L. est de ces textes issus d’une nécessité absolue.
Placé en écho, le texte cru et autobiographique Mourirs vifs, relatant dans un même mouvement l’expérience amoureuse et l’expérience psychiatrique, vient éclairer V.I.T.R.I.Ø.L. de ténèbres éclatantes.
Oldschool updaté, c’est du black-core, du putain de gros hardcore.

« Ce récit hybride, où la fiction défausse l’autobiographie, et les homologations existentielles qui l’accompagnent, forment un livre pour l’heure insécable d’une puissance d’effraction à la limite du recevable.
La compulsion suicidaire s’élève par le chant à l’ultime combat de survie, tendu sur le fil du rasoir : rarement poète aux prises avec la toxicité de la mémoire, jusqu’au déni de soi et à l’automutilation, s’efforça de démontrer par une telle célébration du négatif l’extrême vitalité qui secrètement l’habite et qui, nous en faisons le pari, subvertira à rebours les forces de destruction pour accomplir le plus bel acte de folie concevable dans ce paysage de désastres, à savoir une
œuvre. »
(Hubert Haddad, extrait de la postface « Arnaud Pelletier, l’Ardeur, la Disparition, l’immutabilité »)

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Presse
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