fromages et asticots


avant hier au poing effet merde (le fist fuck c'est aware) il y avait plein de monde pour le salon light des éditeurs requins d'eau douce, je recupere la place erratum que giroud avait hacké sans me le dire au profit des presses du réel et c'était comme vendre des fromages (les 2 pour 10 euros madame) et bon on se faisait un peu chier pourtant on courait sur la rambarde avec mathias, on a même emprunté des livres à au-moins-8-éditeurs-qui-ne-voulaient-pas-échanger, on s'est fait capter par la nana du CENAI CNEAI (?) qui ne veut plus jamais nous revoir d'ailleurs quand elle a vue la couv du crevard de théolier (le baise sollers) et elle a dit (je n'inv ent rien enfin peut etre mais je le dirai JAMAIS) "mais c'est vous qui faites ca en plus? ah non mais là non c'est pas possible", on réponds qu'on reviendra se faire estamper à fond et on lui a pincé les fesses en se tirant, et donc j'en fais acheter un de crevard par l'autre crevard énervé xxxxx (ou le x disions nous ex-Ed. du chaos qui vend des truffes entre autres à Villepin et Villéglé dans le 7ème, chacun son trip pour infiltrer n'est ce pas..), puis deux un pour moi en fait, et je vous le dit, les éditions al dante a coté elles font mal aux dents, un peu de viande rouge ça fait du bien. la poiese on saute à pieds joints dedans, dancing on the corpses ashes (At-the-Drive-in, je recommande)
BON je voulais juste dire
que le CREVARD de l'encoulé de THTH, le geolier de la taule syndiquée
eh bien non ce n'est pas du vide c'est meme tres plein et ce n'est pas chiant ni nul, c'est meme assez brillant par moments et c'est c'est a se pisser dessus de rire pour qui a abandonné tout espoir
faut il encore vouloir abandonner
euh
je sais plus de quoi je voulais parler
je cire pas les godasses de l'autre taré, je dis que ce livre est une punition jubilatoire pour ceux qui aiment fouetter, un jouet fouet nécessaire (d'utilité publique devrais je dire) qui rentre dans la quasi tradition des fous fouettards ou autres bouffons sans rois comme il en apparait régulièremment ici ou là. Une forme de folie pathéticomique shootée d'adrénaline épilépticore, un destructif schizoné un cas psychiatrique (malheuruesement ou non c'est concret comme le béton sur la gueule) comme 90% du milieu poésie-perf.action gnagna .(c'etait Monod Mr Poésie Sauvage qui disait cela), alien nation(al), Miss Le Pen future reine de france aura du mal à dealer avec ces enfants des oiseaux d'Hitchcocks.
bon voila je reviendrai dessus un peu plus tard car c'est beaucoup plus sain et bon que tout ce que l'on pourrait éventuellement croire, mais je remercie l'editeur et l'auteur pour m'avoir fait rire comme rarement (trop) devant un livre, ça devient rare mes amis, il faut donc bien le souligner (en fait on devrait foutre ariane Bart la déja-crevée (crevard c'est avant) avec TH mais je crois que ça finirait a l'hosto très (trop) vite, et donc OUI je le dis AUSSI, ce livre est hystéritorique - oui et selon le contexte et le paradigme qu'il faudra bien entendu s'engoder la cervelle avant de commencer à espérer comprendre quoi que ce soit dans ce magma kobaien, et aussi selon des yeux trop pleins de lettres plus communes, face aux trous qui rafraichissent les trips neuronaux (?) de toutes façons ils ont déjà tout bu, you can't escape
bande d'ornithodrunks

Joachim Montessuis, Compost_23, 17/10/2005