La tête humaine implique une déterritorialisation par rapport à l’animal.

Du système corps-tête au système-visage, il n’y a pas d’évolution, pas de stades génétiques.

La déterritorialisation de la tête en visage est absolue : de la strate de l’organisme à celle de signifiance ou de subjectivation. (*)

Inversement, tout aussi absolue est la déterritorialisation transformant le visage en tête.

Le retour de la tête au détriment du visage, la disparition de l’idée même de visage (de la construction et de l’idéologie humaine du visage, de son écart-type par rapport à une norme), la redéterritorialisation du visage en tête est absolue, de la strate de signifiance et de subjectivation vers celle de l’organisme.
 
 
   
(* « Année zéro – Visagéité », Mille Plateaux, Gilles Deleuze, Félix Guattari, Minuit, 1997)