La
tête humaine implique une déterritorialisation par
rapport à l’animal.
Du système corps-tête au système-visage,
il n’y a pas d’évolution, pas de stades génétiques.
La déterritorialisation de la tête en visage est
absolue : de la strate de l’organisme à celle de signifiance
ou de subjectivation. (*)
Inversement, tout aussi absolue est la déterritorialisation
transformant le visage en tête.
Le retour de la tête au détriment du visage, la disparition
de l’idée même de visage (de la construction
et de l’idéologie humaine du visage, de son écart-type
par rapport à une norme), la redéterritorialisation
du visage en tête est absolue, de la strate de signifiance
et de subjectivation vers celle de l’organisme. |